Rapport de l'UE 2012 sur la jeunesse
Avec la hausse du chômage des jeunes, la Commission européenne propose de mettre l’accent sur les politiques qui concernent la jeunesse, l’emploi, l’intégration sociale, la santé et le bien-être.
Ce sont les quatre priorités identifiées par le Rapport de l’Union européenne sur la jeunesse, publié le 10 septembre dernier par la Commission européenne. En cas d’approbation par les Etats membres, ces priorités devront être mises en œuvre de 2013 à 2015, soit pendant le deuxième cycle de la Stratégie de l’UE en faveur de la jeunesse (2010-2018). Pour rappel, cette dernière a été adoptée par le Conseil le 27 novembre 2009 afin d’élargir et d’améliorer les opportunités des jeunes et de promouvoir la citoyenneté active, l’intégration sociale et la solidarité.
Le rapport de 2012 souligne que le taux de chômage parmi les 15-24 ans a augmenté de 50% depuis le début de la crise. Dans toute l'Union, plus de 30% des jeunes chômeurs ont été sans emploi pendant plus d'un an. A partir de ces observations, la Commission souhaite orienter ses politiques pour la jeunesse dans le sens des objectifs de sa stratégie Europe 2020.
Elle propose notamment que les Etats membres se concentrent avant tout sur les jeunes qui ne travaillent pas, ne sont ni scolarisés ni en stage et aussi de faire plein usage des fonds européens entre autres. Ils devraient également accroître leurs efforts pour faciliter l’accès des jeunes au monde du travail, aux contrats d’apprentissage ou de stage, ce qui jouerait notablement en faveur de leur employabilité.
Tableau de bord des indicateurs sur la jeunesse
Le rapport de 2012 est accompagné de deux documents additionnels : le premier rend compte de la situation des jeunes en Europe et le second analyse les mesures mises en œuvre dans le cadre de la Stratégie de l’Union européenne en faveur de la jeunesse (2010-2018).
Il en ressort que depuis le dernier rapport de 2009, les Etats membres ont renforcé leurs initiatives en matière d’éducation, d’emploi et d’entreprenariat ciblant les jeunes et que la participation de la jeunesse à des associations ou à des mouvements sociaux reste élevée. Les Etats membres ont concentré leur action dans ce dernier domaine, alors que celui de la culture et de la créativité sont moins prioritaires.